APPRENDRE A APPRENDRE : MON COUP DE PIED AUX FESSES POUR LA RENTREE DES PETITS ET SURTOUT DES GRANDS.

“Les innovations qui feront le monde de 2050 n’ont pas encore été inventées”

Non je n’ai pas imaginé un nouveau couplet à la chanson de Florent Pagny pendant les vacances. Juste un petit ajout, entre apprendre à aimer et apprendre à rêver. Apprendre à apprendre donc ? Mais pourquoi donc ?

Apprentissage : ensemble de mécanismes menant à l’acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances

Dans cette définition de Wikipedia, il faudrait rajouter que ces mécanismes opèrent tout au long de notre vie et qu’il ne s’arrêtent pas au premier jour de la vie adulte. Bien au contraire.

Apprendre, et surtout continuer à apprendre, prendre gout à découvrir sans cesse est une source d’enthousiasme et d’émerveillement toujours renouvelée et à n’en pas douter l’une des voies les plus sûres vers une une vie plus épanouissante et en tirant un trait plein d’optimisme, un monde meilleur.

Le principe selon lequel nous admettons notre ignorance et acceptons de ne pas tout connaître de notre monde est un des plus puissants moteur de l’histoire moderne.

Cette curiosité sans bornes, cette soif de découverte est la raison pour laquelle des générations d’explorateurs ont embarqué à bord de bateaux en bois à travers les océans pour découvrir, trouver, dénicher et s’ils en revenaient vivants, partager leurs connaissances.

Cette idée est très bien décrite dans le livre “Sapiens : Une brève histoire de l’humanité” de Yuval Noah Harari que je vous conseille fortement, incontestable #1 de la très très bonne liste de lecture estivale du galion. (Merci Agathe!)

Mais ce sage principe d’ignorance me paraît embué par l’abondance des flux d’informations sous lesquels nous croulons.

Smartphone à la main, nous vivons aujourd’hui avec un sentiment de puissance et de connaissance infini comme si nous connaissions déjà tout. Déjà tout à fait arrivés, tirés d’affaire, sur de nos forces et de notre savoir sans limites.

En quelques clics nous avons accès à tout.

Pas de panique, Google, Wikipedia et Youtube ont la réponse.

Et pourtant, moi je le premier, je ne connais que peu d’entre nous qui de façon réfléchie et organisée se donnent vraiment la peine de faire autre chose que de passer le temps.  

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“Yes i want to see less posts like this dumb cat video”

Facebook, Metro, Facebook, boulot, Instagram, game of throne, dodo.

Nous commettons le péché d’orgueil ou de paresse de penser que nous connaissons tout, que nous avons tout appris, et qu’une fois notre éducation faite et notre vie professionnelle embrayée, nous sommes arrivés au bout du chemin et que l’apprentissage est dernière nous.

Mais notre paresse et l’infini potentiel de notre smartphone nous fait oublier l’essentiel : nous ignorons beaucoup de choses et tout ce que nous connaissons peut et doit être remis en question.

La vérité est que nous sommes et ne serons jamais arrivés. S’il y a bien une chose sur laquelle les futuristes, ces nouveaux oracles des géants de la Silicon Valley s’accordent, c’est que les inventions qui feront le monde de 2050 n’ont pas encore vu le jour en 2016.

Voitures sans chauffeurs, intelligences artificielles, drones…

Nous devons en réalité ne jamais cesser d’apprendre, bien au contraire et une fois installés dans nos vies actives, il nous faut continuer à creuser, à progresser, à grandir et ce dans tous les plans de notre vie aussi bien professionnelle que personnelle.

L’enjeu est de prendre notre temps (et donc notre vie !) en main :

S’organiser, imaginer ses routines, trouver son rythme et mettre en place les outils de notre apprentissage perpétuel: Twitter, Médium, YouTube, Facebook et télévision bien sûr. Toutes ces sources de divertissement et de vidéos de chats en boucle peuvent surtout, si on le décide, devenir de formidables outils de connaissance et d’apprentissage. Il suffit de se donner la peine de bien les utiliser.

Le temps et chaque jour qui passe est ce que nous avons de plus précieux. Employons le. Apprenons à apprendre sans cesse et employons notre temps de notre mieux.

« L’homme ordinaire ne se préoccupe que de passer le temps, l’homme de talent que de l’employer.» A. Schopenhauer

Employons le, grandissons, devenons plus sages demain que nous le sommes aujourd’hui et jetons aux oubliettes de l’Internet l’adage selon lequel la curiosité est un vilain défaut.

Ma résolution de la rentrée : La curiosité est le nouveau Rock n Roll !

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